
Vol. 02 no. 1 - « Terre(s) des femmes ? »
Date de publication :
01 janvier 1996
Comment parler d'ailleurs ? Comment faire pour que nos grilles d'analyse voyagent ? Quelle optique choisir pour comprendre, analyser et agir sans froisser nos identités respectives ? En définitive, comment faire pour que les multiples voix du féminin s'entendent et se fassent entendre ?
La marche des femmes contre la pauvreté au printemps dernier a mis en évidence notre capacité à créer des alliances. Mais si notre identité de femme nous permet de faire des liens, de tracer des chemins où nous pouvons mieux nous comprendre, la route n'est pas toujours aisée. Il nous faut apprendre à conjuguer nos diverses identités sur le mode du dialogue. Comme nous le faisait remarquer Françoise Collin, philosophe et écrivaine, au cours des séminaires qu'elle est venue donner cet automne à l'IREF, le féminisme n'était pas préparé à la pluralité de l'Un. Et si La femme semble insaisissable, les femmes existent et ont besoin de se bâtir un espace d'échange.
Le développement de la pensée féministe nous montre de plus en plus la nécessité de penser le féminin dans les différences, non seulement sur le plan pratique, au niveau des rapports que nous établissons les unes avec les autres, mais encore au niveau de la réflexion théorique que nous tentons de développer. Le cheminement de la pensée n'est heureusement pas univoque et il peut paraître difficile à certaines de déconstruire des théories qu'elles n'ont ni construites ni utilisées. Si l'on a tendance à ne voir de la culture ou du culturel que chez les autres, les voix (voies) du féminisme qui s'élèvent de plus en plus peuvent nous permettre de saisir les multiples facettes de l'identité-femme.
ISSN : 1911-4176
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La marche des femmes contre la pauvreté au printemps dernier a mis en évidence notre capacité à créer des alliances. Mais si notre identité de femme nous permet de faire des liens, de tracer des chemins où nous pouvons mieux nous comprendre, la route n'est pas toujours aisée. Il nous faut apprendre à conjuguer nos diverses identités sur le mode du dialogue. Comme nous le faisait remarquer Françoise Collin, philosophe et écrivaine, au cours des séminaires qu'elle est venue donner cet automne à l'IREF, le féminisme n'était pas préparé à la pluralité de l'Un. Et si La femme semble insaisissable, les femmes existent et ont besoin de se bâtir un espace d'échange.
Le développement de la pensée féministe nous montre de plus en plus la nécessité de penser le féminin dans les différences, non seulement sur le plan pratique, au niveau des rapports que nous établissons les unes avec les autres, mais encore au niveau de la réflexion théorique que nous tentons de développer. Le cheminement de la pensée n'est heureusement pas univoque et il peut paraître difficile à certaines de déconstruire des théories qu'elles n'ont ni construites ni utilisées. Si l'on a tendance à ne voir de la culture ou du culturel que chez les autres, les voix (voies) du féminisme qui s'élèvent de plus en plus peuvent nous permettre de saisir les multiples facettes de l'identité-femme.
ISSN : 1911-4176
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