
Vol. 16 no. 1 - « Je suis féministe et »
Date de publication :
01 janvier 2011
Sous la direction de Béatrice Châteauvert-Gagnon, Julie Depelteau, Jessica Hamel-Akré, Caroline Jacquet, Vanessa Langlois et Andréanne Martel
Je suis feministe, mais...
Une phrase qui revient souvent depuis quelques années, avec sa formulation corollaire, mais non moins présente: « Je ne suis pas féministe mais... » Inutile de rappeler en effet que le féminisme a mauvaise presse et peine encore et toujours à se forger une image positive dans les médias et auprès du (nébuleux mais non moins puissant) grand public. En effet, les stéréotypes, les préjugés, les contre-courants et autres freins sociaux ont parfois raison de l'adhésion massive et assumée au féminisme.
Une définition réductrice de la diversité des identités et du renouveau des discours féministes contemporains.
Pourtant, plusieurs (dont vous, probablement, qui lisez cette revue, et nous, qui l'avons éditée) se revendiquent encore, parfois fièrement, parfois rageusement, parfois timidement, à ce mouvement social et théorique. Car quoi qu'en disent ou que souhaitent ses détracteurs, le féminisme n'est pas mort, bien au contraire ; à certains égards, peut-être a-t-il rarement été aussi riche et vivant.
Je suis féministe et ! est un appel à une formulation positive. Un appel à la richesse, à la diversité, à l'inclusion.
Un appel qui s'adressait donc à vous, à nous, chères féministes, à étaler au grand jour nos convictions, nos réflexions, nos passions, nos rages et nos luttes. L'appel visait à assumer notre identification au mouvement, à se (ré)approprier le terme, à en faire une fierté. Il visait à décloisonner les catégories fixes, rejeter les étiquettes trop faciles. Il s'ancrait dans une perspective personnelle, certes, mais appelait également à dépasser ce point de départ pour se connecter aux mouvements plus larges, à relier le personnel au politique.
Saurez-vous, vous aussi, assumer votre féminisme, prendre position, vous dégager des connotations, reprendre possession des mots, saisir la portée que peut avoir la manifestation de vos convictions et ne pas vous laisser ralentir par les différences d'opinion qui enrichissent le mouvement, le rendent plus puis- sant et pluriel ? « Je suis féministe ! Et mon féminisme se traduit par... » ? Place à l'affirmation!
ISSN : 1911-4176
Pour télécharger le numéro complet en PDF, cliquez ici
Une phrase qui revient souvent depuis quelques années, avec sa formulation corollaire, mais non moins présente: « Je ne suis pas féministe mais... » Inutile de rappeler en effet que le féminisme a mauvaise presse et peine encore et toujours à se forger une image positive dans les médias et auprès du (nébuleux mais non moins puissant) grand public. En effet, les stéréotypes, les préjugés, les contre-courants et autres freins sociaux ont parfois raison de l'adhésion massive et assumée au féminisme.
Une définition réductrice de la diversité des identités et du renouveau des discours féministes contemporains.
Pourtant, plusieurs (dont vous, probablement, qui lisez cette revue, et nous, qui l'avons éditée) se revendiquent encore, parfois fièrement, parfois rageusement, parfois timidement, à ce mouvement social et théorique. Car quoi qu'en disent ou que souhaitent ses détracteurs, le féminisme n'est pas mort, bien au contraire ; à certains égards, peut-être a-t-il rarement été aussi riche et vivant.
Je suis féministe et ! est un appel à une formulation positive. Un appel à la richesse, à la diversité, à l'inclusion.
Un appel qui s'adressait donc à vous, à nous, chères féministes, à étaler au grand jour nos convictions, nos réflexions, nos passions, nos rages et nos luttes. L'appel visait à assumer notre identification au mouvement, à se (ré)approprier le terme, à en faire une fierté. Il visait à décloisonner les catégories fixes, rejeter les étiquettes trop faciles. Il s'ancrait dans une perspective personnelle, certes, mais appelait également à dépasser ce point de départ pour se connecter aux mouvements plus larges, à relier le personnel au politique.
Saurez-vous, vous aussi, assumer votre féminisme, prendre position, vous dégager des connotations, reprendre possession des mots, saisir la portée que peut avoir la manifestation de vos convictions et ne pas vous laisser ralentir par les différences d'opinion qui enrichissent le mouvement, le rendent plus puis- sant et pluriel ? « Je suis féministe ! Et mon féminisme se traduit par... » ? Place à l'affirmation!
ISSN : 1911-4176
Pour télécharger le numéro complet en PDF, cliquez ici