Vol. 20 no. 1 - « Héritages féministes : tensions et parallèles »

Date de publication : 04 novembre 2015
En 1995, cinq ans après la création de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), Audrey Côté et Sylvie Lamarre fondaient la revue FéminÉtudes, avec le désir de créer un espace de réflexion et de débat au sein du milieu féministe de l’UQAM. L’éditorial de ce premier numéro avait pour titre : « Être féministe en 1995, est-ce nécessaire ? ». La thématique de la revue, l’antiféminisme, rendait compte du climat défavorable au féminisme. L’avenir de la revue n’était donc pas assuré, malgré toute la bonne volonté des fondatrices. Cependant, vingt ans plus tard, FéminÉtudes reçoit une trentaine de propositions de textes et d’oeuvres pour son vingtième volume et son comité de rédaction compte alors plus de dix membres. La réponse à la question posée dans le premier éditorial semble désormais aller de soi : être féministe en 2015, oui et plus que jamais !

Lors de la création du 20e numéro de FéminÉtudes, l’intention était de créer des liens avec nos prédécesseures, de poursuivre ce qui avait été commencé. Ainsi, la question de l’héritage s’est imposée d’elle-même. Nous voulions nous engager dans un exercice d’autoréflexion en interrogeant les continuités et discontinuités, les cycles et les tensions qui caractérisent ces deux dernières décennies de luttes et d’études féministes. Les textes du numéro s’inscrivent sous le signe de l’héritage en ce qu’ils traitent de sujets discutés depuis les débuts de la revue. Toutefois, les perspectives sur ces questions sont tout à fait contemporaines.

Afin de rendre hommage au travail des anciens comités de FéminÉtudes, nous avons choisi d’intituler chacune des sections de la revue par le titre d’un ancien numéro. Ainsi, nous créons ce numéro à partir des archives de FéminÉtudes pour créer une filiation visible et pour que son historique soit transmis.

ISSN 1911-4176

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